Le CESER estime que le concept de tiers-lieu est à l’heure actuelle insuffisamment précisé et encadré, ce qui serait souhaitable pour éviter des labellisations trop larges qui prêteraient à confusion. Il existe des risques liés aux incertitudes sur le modèle économique des tiers-lieux : détournement de structures de leurs objectifs initiaux, financement d’organismes à but lucratif. Pour les prévenir, il est nécessaire de conditionner les financements au caractère non lucratif des organismes, ou a minima à des éco-socio-conditionnalités strictes.
Il est par ailleurs nécessaire de s’assurer que l’offre de formation et d’activité des tiers-lieux est bien adaptée aux besoins réels des territoires concernés.
Le suivi, le bilan et l’évaluation du dispositif et des activités des structures financées sont nécessaires, en particulier en termes de critères qualitatifs.