Le CESER salue tout d’abord la qualité des services proposés par l’AANA. Il suggère en complément qu’une attention particulière soit portée aux filières les plus exposées aux crises qui touchent les secteurs agricoles et agroalimentaires dans l’accompagnement des entreprises. Il invite aussi à élargir les missions de l’AANA à l’identification des freins en matière de promotion et de développement des filières agricoles et agroalimentaires, et de recherche de solutions pour les lever.
Le CESER suggère par ailleurs que les actions de promotion portent, en plus des cibles nationales et internationales, sur le territoire néo-aquitain afin de sensibiliser les consommateurs régionaux.
Dans un second temps, le CESER encourage le Conseil régional à intégrer l’approche « une seule santé » dans les actions de sensibilisation de l’AANA, afin de faire transparaitre le lien entre alimentation, santé et production alimentaire régionale. Dans ses réflexions subsidiaires, il s’interroge sur la manière de faire le lien entre ces politiques et le contexte d’augmentation alarmante de la pauvreté sur le territoire.
Le CESER s’interroge ensuite sur le choix de ne pas inscrire le montant de la subvention annuelle versée à l’AANA dans la convention d’objectifs et de moyens. Il regrette par ailleurs de ne pas avoir été destinataire d’un bilan détaillé des actions de l’AANA, et suggère d’intégrer des indicateurs en lien avec les enjeux de santé dans l’évaluation contradictoire de l’agence. De plus, il propose la mise en place d’une co-gouvernance entre les vice-présidents régionaux en charge de l’Agriculture et la Santé, afin de mettre en évidence l’indissociabilité des deux thématiques au niveau politique.
Enfin, le CESER rappelle l’importance de l’utilisation des éco-socio-conditionnalités, qui doivent également s’appliquer aux modalités d’accompagnement proposées par l’AANA.