Un rapport qui précise les points d’attention, les attentes et exigences du CESER.
Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest qui vise à faire évoluer l’offre de déplacements ferroviaires entre les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie en reliant par une nouvelle ligne à grande vitesse les métropoles de Bordeaux et Toulouse, et par ailleurs à relier la capitale néo-aquitaine et l’Espagne a franchi deux étapes importantes en 2022 : la signature d’un plan de financement à hauteur de 14 milliards d’euros et la création de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest.
Sans méconnaître que ce projet ne fait pas l’unanimité et rencontre nombre de réserves voire d’oppositions franches, au regard des différents recours d’associations ou de collectifs d’élus et des remontées lors du processus d’enquête publique, le GPSO est présenté par ses promoteurs et ses soutiens comme un véritable enjeu stratégique pour la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie, et pour l’amélioration des déplacements vers le sud de l’Europe.
Sans trancher les débats qui traversent aussi l’Assemblée consultative régionale, le CESER a souhaité apporter sa contribution en dressant l’état des analyses, réflexions et positions autour des enjeux environnementaux et de biodiversité, des enjeux énergétiques et climatiques, des enjeux de mobilité, des enjeux territoriaux et financiers et enfin des enjeux sociaux.
A ce stade, le CESER propose la relance d’une concertation approfondie, plus constructive avec les acteurs, les habitants… permettant une réelle prise en compte de la participation citoyenne et s’inscrivant dans le cadre d’une réflexion plus globale autour du modèle de mobilité demain.