L’engagement budgétaire proposé par l’exécutif régional pour 2023, 3,6 Mds€ en crédits de paiements, marque un accroissement de + 9 % en comparaison du budget primitif 2022. Cette hausse est une des conséquences du choc inflationniste avec un accroissement des besoins et des projets dans un contexte économique de tensions multiples et de l’effort soutenu pour certaines politiques d’investissement, que le Conseil régional s’est efforcé de prioriser.
Dans un contexte de répétition de chocs ou crises, et comme il l’a déjà exprimé à l’occasion de l’examen des orientations budgétaires, le CESER ne peut que constater la faible marge de manœuvre dont dispose le Conseil régional pour compenser les effets sur son budget de la hausse des coûts de l’énergie, mais aussi de l’emprunt.
Depuis plusieurs années, le CESER pointe dans ses avis la complexité pour le Conseil régional d’être privé de véritables leviers fiscaux et s’interroge sur la soutenabilité de cette situation. N’est-il pas temps de relancer une ambitieuse réforme territoriale autour des compétences et ressources des collectivités ?