Au-delà du traitement nécessaire des urgences en terme de logement étudiant, le CESER invite à changer de regard, à réviser nos analyses et les réponses apportées aujourd’hui mais qui auront des impacts demain. Le CESER estime en effet que l’une des clés du problème tient à la nécessité d’un rééquilibrage dans la répartition géographique des formations et des équipements de recherche et d’enseignement supérieur en Nouvelle-Aquitaine. L’existence d’antennes universitaires dans certaines villes moyennes, le mouvement d’ouverture de formations de la première année d’études de médecine à Pau ou encore le développement de dispositifs de télé-enseignement, constituent autant d’alternatives à une hyper-métropolisation de l’enseignement supérieur en région.
Par ailleurs, des mesures de portée structurelle et de long terme sont indispensables pour atténuer une probable onde de choc sociale parmi la population étudiante.